• L'espérance

    Au commencement était l'espérance...
    L'espérance
    est une toute petite fille.
    La foi
    est celle qui tient bon dans les siècles des siècles.
    La charité est celle qui se donne dans les siècles des siècles.

    Mais ma petite espérance est celle
    qui se lève tous les matins...
    qui tous les matins nous donne le bonjour,
    qui dit bonjour au pauvre et à l'orphelin...

    La foi est un grand arbre et sous les ailes de cet arbre,
    la charité abrite toutes les détresses du monde.

    Et ma petite espérance n'est rien
    que cette promesse de bourgeon,
    qui s'annonce au fin commencement d'avril...
    C'est lui qui a l'air de se nourrir de l'arbre...
    et pourtant c'est de lui que tout vient au contraire.
    Sans un bourgeon qui est une fois venu, l'arbre ne serait pas...

    La foi ça ne m'étonne pas.
    Ça n'est pas étonnant :
    j'éclate tellement dans ma création
    que pour ne pas me voir il faudrait
    que ces pauvres gens fussent aveugles.

    Mais l'espérance dit Dieu,
    voilà ce qui m'étonne
    Moi-même.
    Ça c'est étonnant
    Quelle ne faut-il pas que soit ma grâce
    et la force de ma grâce pour que cette petite espérance,

    vacillante au souffle du péché, tremblante à tous les vents ,
    anxieuse au moindre souffle, soit aussi invariable,
    se tienne aussi fidèle, aussi droite, aussi pure.

    Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance.
    Et je n'en reviens pas.
    Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout.
    Cette petite fille espérance.
    Immortelle.
     

     

    Charles Péguy.

     

    Peut être vous ai-je déjà mis ce poème (cet extrait plus exactement) alors je vous en demande pardonn, mais je le trouve si beau et si encourageant .... même qd parfois la route est difficile.

    Personnellement, combien de fois "la petite fille Espérance" m'est venue en aide ! Je le souhaite à tous et toutes !



     

    


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    Quand lui n'achève pas son travail,
    je me dis, il est paresseux.
    Quand moi, je n'achève pas mon travail,
    c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.

    Quand lui parle de quelqu'un,
    c'est de la médisance.
    Quand je le fais,
    c'est de la critique constructive.

    Quand lui tient à son point de vue,
    c'est un entêté.
    Quand moi je tiens à mon point de vue,
    c'est de la fermeté.

    Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
    il est lent.
    Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose,
    je suis soigneux.

    Quand lui est aimable,
    il doit avoir une idée derrière la tête.
    Quand moi je suis aimable,
    je suis vertueux.

    Quand lui est rapide pour faire quelque chose,
    il bâcle.
    Quand moi je suis rapide pour faire quelque chose,
    je suis habile.

    Quand lui fait quelque chose sans qu'on le lui dise,
    il s'occupe de ce qui ne le regarde pas.
    Quand moi je fais quelque chose sans qu'on me le dise,
    je prends des initiatives.

    Quand lui défend ses droits,
    c'est un mauvais esprit.
    Quand moi je défends mes droits,
    je montre du caractère.

    Pierre Descouvemont,

     


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    Mes petits coquins du soutien scolaire ... les voilà de nouveau en vacances, et certains prêts à repartir ...... de bons moments mais au retour ... aïe ... souvent on a oublié ce qu'on a peiné à apprendre avant les vacances .....

    Aïe ! Aïe ! Aïe !

    Et le prochain mois de mai est favorable au farniente !!! seulement mercredi, ici du moins, il a fallu aller à l'école pour récupérer l'un de ces jours de Mai ! Oh la la !!! Dur dur !!!

     

     


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    Oui ben moi ... suis fatigué !!! et puis j'suis bien là .... quoi ? j'suis perché  .... sur ma chaise ...

     mes copains ont le goût du risque ....  comme celui-là l'autre jour qui se promenait sur le bord extérieur de la terrasse fleurie d'un bel appartement situé au 3e étage d'un immeuble  .... miaou ! miaou !

    Ah il dominait la situation ! Il devait avoir une vue superbe ... sur la gare du RER.

    Tenez Stella elle ne peut même plus voir les pigeons maintenant .... elle doit se contenter des autobus ...

    Pourtant elle est un étage plus haut qu'avant mais voilà à quoi ça l'avance !!!

    Sa maîtresse n'ose même plus ouvrir la fenêtre .... la pollution !!!!!!

    Alors Stella savez-vous ce qu'elle fait ? 

    Croyant sa maîtresse endormie, vers le coup des 3 h du matin, elle grimpe sur une jolie petite table posée devant la fenêtre, et hop .... elle regarde à la fenêtre .... (fermée !!!) mais là au moins il n'y a pas d'autobus,

    et puis et puis .... elle a dû entendre les jolis chants des petits oiseaux .....

    Et peut être qu'elle s'est cru encore dans son tout petit chez elle, mais où il y avait de si belles fleurs et ... plein de pigeons. 

     

     

    Photo0112

     

     


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    Après la mort de Jésus à Jérusalem, deux disciples marchent sur un chemin. Ils parlent entre eux de Jésus de Nazareth en qui ils avaient placé tout leur espoir: Ne devait-il pas délivrer Israël? Mais Jésus est mort sur la croix et les disciples sont tout attristés. Leur espérance semble morte.
    Bien sûr, quelques femmes les ont étonnés. Elles sont allées au tombeau et des anges leur ont dit que Jésus était vivant. Mais les quelques hommes qui y sont retournés ne l'ont pas vu.



    Emmaüs?

     

    *Dans le texte, c'est un village à deux heures de marche de Jérusalem.

    *Pour les deux disciples du texte, c'est un chemin.
    Un chemin de doute, d'interrogation, d'échanges, de partage de la Parole, de communion.
    Un chemin d'obscurité et de lumière.
    Un chemin sur lequel Jésus les rejoint même s'ils ne le reconnaissent pas.
    Un chemin de Résurrection: Au début de l'évangile, les disciples sont attristés, aveugles,... A la fin, ils voient, ils ressuscitent!
    (Le verbe "se lever" (Luc 24,33) est le même que celui employé pour "ressusciter").

    *Dans le Premier Testament, Emmaüs est le lieu où les troupes juives ont battu les armées grecques et conduit Israël

     

    trouvé sur le web site de caté.

     

    Ce chemin d'Emmaüs n'est ce pas aussi le nôtre souvent ... pendant longtemps ce texte n'était pas mon préféré de ceux de la Liturgie de Pâques puis un jour, grâce à une personne qui aimait bcp ce récit, je l'ai redécouvert et finalement il s'est mis à me parler et continue à le faire. Toujours à méditer ...

     

     

     

     


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