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      Evènement à Paris le 7 juillet !

     

     

    4 millions de Français n’ont pas plus de 3 conversations par an

     

     

    Un événement unique auquel ont participé de nombreux bénévoles issus des 26 associations du Collectif, partenaires de l’opération.


    Le 7 juillet à partir de 9 heures, plusieurs bénévoles se sont réunis place Raoul Dautry en brandissant une pancarte sur laquelle on pouvait lire « je reparlerai dans 122 jours », clin d’œil aux 3 conversations, et plus précisément aux 3 conversations personnelles par an que 4 millions de Français disent avoir seulement chaque année. Tous étaient figés, sans bouger sans parler, comme sans vie.


    D'autres bénévoles sont allés à la rencontre des passants afin de les renseigner plus précisément sur l’opération, en distribuant des flyers explicatifs. Une façon de montrer, au-delà du travail quotidien des associations sur le terrain, que contre la solitude, chacun peut agir à travers des gestes simples de fraternité, une façon de montrer que contre la solitude, nous sommes tous la solution. 

     

    (vu le net, article sur le site SSVP, et vu églt aux infos télé. du 7 juillet 2011).

     

     

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    1 commentaire
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    J'aime tellement cette poésie   

     

    L'éternelle chanson

    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
    Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
    Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
    Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
    Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
    Et je te sourirai tout en branlant la tête,
    Et nous ferons un couple adorable de vieux.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants,
    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

    Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer,
    Nous aurons une joie attendrie et très douce,
    La phrase finissant toujours par un baiser.
    Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ?
    Alors avec grand soin nous le recompterons.
    Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
    De petits riens exquis dont nous radoterons.
    Un rayon descendra, d'une caresse douce,
    Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
    Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

    Et comme chaque jour je t'aime davantage,
    Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
    Qu'importeront alors les rides du visage ?
    Mon amour se fera plus grave - et serein.
    Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent,
    Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
    Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
    Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.
    C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
    Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
    Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,
    Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

    Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
    Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
    Retenir s'il se peut l'impression trop brève
    Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
    J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
    Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
    Je serai riche alors d'une richesse rare
    J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !
    Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève,
    Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
    ..........

    (extrait)

     

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