Il y a un certain courage à se montrer vulnérable ...

Un homme, un vrai, c'est quelqu'un qui pleure. Rire et pleurer sont deux émotions humaines aussi essentielles l'une que l'autre.

(Choisis ta vie - Yves Boulvin et Anne Vilemin)

Je pleure devant tant de beauté ...

Des larmes bien différentes, et pourtant... lorsque ns sommes saisis par la beauté d'un concert, la magnificence d'un paysage grandiose ; ou tout simplement par la musique de nos pas dans la forêt, du chant des oiseaux, et la mélodie de l'eau d'1 ruisseau.

Tu seras un homme mon fils ...

S itu comprends que ta force peut t'aider à soutenir les faibles et que ta faiblesse peut t'aider à soutenir es autres ...

Là où on s'aime ...

il ne fait jamais nuit, là où on s'aime il ne fait jamais froid.

Les seuls beaux yeux ...

sont ceux qui vous regardent avec tendresse.

Guillaumet ...

qui marche 4 jours ds les Andes, marche pr son épouse.

je voudrais être une larme ...  pour naître dans tes yeux, ...

Amitié toujours ...

"Les amis sont des anges qui nous prêtent leurs ailes quand on ne peux plus voler."

Ceux qui se servent des autres ...

Ne soyez pas amer à leur encontre ; il ne sont pas doués de méchanceté, ils manquent simplement d'assurance et ne pensent qu'à leur propre survie !

PS. J'avoue, pas facile cette dernière "réflexion" !!!

Le petit Poulbot ;

le personnage mythique de Montmartre…

Il court, il court le petit Poulbot, sur la butte de Montmartre !

Montmartre n'est pas tout-à-fait Paris. C'est le "village", c'est la butte,

et puis Montmartre a été annexé à la capitale qu'en 1860.

Lieu à par, lieu de bohème ("Montmartre en ce temps-là accrochait ses lilas jusque sous nos fenêtres ... ") et d'artistes, Montmartre a été aussi le lieu mythique de la Commune de Paris en 1871. C'était surtout autrefois le quartier populaire, prolétaire, où l'on trouvait tous les métiers.

C'est ainsi que naquit le gosse de Montmartre, le petit Poulbot, du nom de son créateur Francisque Poulbot.

Le gamin de Montmartre à la mine gouailleuse et aux cheveux emmêlés est l'héritier de Gavroche des Misérables de Victor Hugo. Francisque Poulbot (1879-1946) ne s'est pas contenté d'en créer un personnage mythique, il a dénoncé par ses dessins les misères faites au petit peuple des rues de Paris et fonda avec d'autres artistes dans les années 1920 "La République de Montmartre" puis le "Dispensaire des petits poulbots" pour améliorer le sort des enfants déshérités, au lendemain de la première guerre mondiale.

(très beau texte trouvé il  y a un certain temps sur le web).

Y a t il encore des petits Poulbots ?

Sans doute, mais on ne les appelle plus ainsi, et ils ont sans doute changé de quartier, dispersés même sans doute dans toute la banlieue !

Paris a changé. Paris s'est modernisé. Avec ce qu'il y a de bon progrès, mais aussi la perte de poésie même dans la pauvreté.

PARIS ... c'était la Tour Eiffel, les moineaux (les piafs) et les petits Poulbots !

Il ne faut pas certes regarder toujours en arrière et rester sur des regrets, alors que l'avenir est à bâtir et le présent à vivre ... avec ses joies, mais aussi ses souffrances, même si elles ont changé d'apparence.

Pourtant le passé est riche et mérite que l'on conserve une bonne part, pour diverses raisons, ne serait-ce que parce qu'il nous permet de tirer des leçons,

et de grandir pour de vrai et pas n'importe comment.

Enfin, c'est un héritage, un héritage cher et qui a parfois coûté cher.

Ce  n'est pas la première fois ... j'ai écrit déjà plusieurs billets sur ce thème de "la solitude" .... depuis des années je me bats quasi contre des moulins à vent ...

Je sais bien qu'il y a des associations qui ... pour avoir été moi même bénévole ...

Mais il y a toujours une part importante hélas pas "concernée" par ces associations ... pour x. raisons.

ET PUIS .... ET PUIS ...

Qu'est devenue l'amitié ? celle qui fait chaud au cœur, la vraie. Oh pas besoin d'avoir bcp d'ami(e)s.

D'ailleurs souvent il y a bcp d'ami(e)s autour de nous quand ns avons de l'argent, et au fil des années, ou des billets de banques qui s'envolent par la force des choses, les ami(e)s peu à peu se font de plus en plus rares.

Et je ne parle même pas des membres de la famille, surtout si l'on arrive au second degré de parenté .... et même s'ils ont plusieurs voitures et vous aucune .... à vous de vous déplacer ... et encore quelques fois une surprise qui vous noue la gorge, vous attend, car soit vous êtes invité(e) parce que votre parente est seule, ses enfants étant avec des amis, ou bien l'un des enfants est là, mais l'autre pourtant proche pendant des années, ne peut venir même prendre le dessert, car justement ce jour là ils aident des amis ou le contraire, pour fignoler leur maison.

Pour revenir aux amis même les rares qui peuvent vous rester, dans le meilleur des cas, et c'est déjà appréciable, l'un d'eux vous aide dans des moments difficiles, maladies ou/et déménagements, courses éventuelles selon les circonstances, l'autre vous téléphone (c'est gentil), mais en fait dans certains cas, ils vous bip et c'est alors vous qui appelez ... bon c'est déjà gentil d'échanger un moment.

MAIS ce que je vois se répandre et qui me fait de plus en plus mal, et ns sommes surement nombreux dans ce cas, si j'en crois certains témoignages même datant d'il y a quelques années,

C'est que lorsque vous invitez à "prendre un café" expression peut être un peu toute faite, mais qui signifie en fait une invitation à un moment de partage, partage de paroles, mais aussi partage d'un goûter ... et c'est en principe un moment de joie espérons.

C'est aussi avoir une vie sociale, et ne pas vivre en reclus(e).

Après cela certains s'étonneront que depuis quelques années, les animaux domestiques aient pris une grande place dans le cœur, et la vie des personnes "rejetées" car oui pas besoin d'être SDF pour être rejeté(e) ... il y a bien des raisons pour l'être ou par contre à l'inverse tant que vous le pouvez, pour être corvéables ......

Mais quand vous invitez donc à prendre un café (avec ce sens d'un moment de partage, même si vous buvez autre chose que du café si votre invité(e) ne l'aime pas) et que l'on vous répond ne boire que son propre café, fait avec sa propre machine expresso ?

Ce n'est pas tout ... on vous dit "oui je viendrai un jour ... mais quelques minutes ... ne faîtes rien ..." puis les jours passant ... c'est comme sœur Anne, ne voyant rien venir, vous essayez timidement de relancer l'invitation.

Au bout d'un certain temps on vous annonce oui je viendrai samedi.

Arrive le jeudi ... vous apprenez par hasard que non il y a de la famille qui vient, qu'on ne vous avait pas promis,

bon ok ... puis de nouveau même bla bla .... entrecoupé de "moi je travaille .... et le dimanche je le garde pour la maison et le ménage."

Après une pirouette ... vous vous en sortez aussi bien que possible, puis un jour de nouveau .... "oui, oui" ... puis enfin "j'irai vous voir samedi".

OK. Vous prenez note .... mais pas de nouvelles dans la semaine.

Enfin le samedi matin un téléphone pour une toute autre raison, nous apprend que l'amie en question n'est pas disponible une fois encore et qu'elle n'a pas "promis" de venir samedi.

Elle viendra un dimanche !

Le nouveau point d'achoppement : elle passera .... quelques minutes ... mais ne sait pas à quel moment .... elle sonnera ... si vous êtes chez vous c'est bien, sinon .....

Et pourquoi pas prendre date .....

Surtout quand l'on sait que ces amis de longue date à qui certes l'on doit bcp, mais à qui aussi on a donné bcp dans la mesure de nos possibilités, qui ne sont pas forcément l'argent (et ça à notre époque c'est difficile à comprendre, tandis que j'ai connu le temps, où l'on se rendait service, sans forcément échange d'argent, mais service contre service quand il y avait besoin .... et c'était chouette !),

Que ces personnes donc prennent date - ce qui est logique, normal - pour passer un dimanche ou une soirée en famille ou avec des amis, voire s'échapper pour quelques jours.

Je n'ai jamais oublié que les gens travaillaient (pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi) et certains travaillent même beaucoup, et font un métier très fatigant.

Moi même j'ai travaillé, et connais les avantages et les inconvénients, la fatigue etc ....

Et en retraite, je pense et ai toujours pensé qu'il était bon de faire un ou des bénévolats, d'abord parce que c'est utile et ensuite parce que c'est bon en tous points de rester actif.

MAIS ENFIN POURQUOI ET JE NE COMPRENDS VRAIMENT PAS

CET ISOLEMENT QUE L'ON IMPOSE A NOTRE EPOQUE A BCP DE PERSONNES pas forcément âgées, ET DE SURCROIT QU'ON NE REALISE PAS LEUR BESOIN DE VIE SOCIALE.

Il y a l'argent, oh que oui, mais n'oublions pas que s'il est un bon serviteur, il est un mauvais maître, mais il y a aussi les sentiments : l'amitié, la présence, et .... la vie sociale.

J'ai aussi d'autres cris qui me pèsent et qui pèsent à bcp d'autres que moi .... mais ce sera pour une autre fois, car ce billet est déjà bien long.

Ce cri là concerne .... et j'en ai qd même déjà parlé .... le manque de respect, et les ados qui s'amusent de vous et ne se vantent que des heures et des jours de repos et de vacances scolaires. ..... Ce sera pour une autre fois.

Pardon si je vous ai ennuyé(e)s mais AU MOINS SI CELA POUVAIT SERVIR NE SERAIT CE QU'A NE PLUS ISOLER UNE PERSONNE A DEFAUT DE PLUSIEURS en attendant un changement de mentalité, et que l'on retrouve cette belle valeur perdue,

Et bien je n'aurai pas écrit ce billet pour rien.

(peut être suis je ainsi parce que j'ai passé bcp d'années, au travail, ou en bénévolat, à accompagner, réconforter, offrir de l'amitié à bcp de personnes, clients, auditeurs, voisins, accueil etc ... )

je n'aurais sans doute pas tout à fait employé certains de ces termes mais des mots semblables disant la même chose,

et par contre AH OUI pour ce qui est de la conclusion, je me reconnais tout à fait !

Je sors mes griffes si l'on attaque les gens que j'aime ou ai aimés (par exemple mes parents, "les meilleurs du monde").

J'ai retrouvé un article qui m'avait paru intéressant et que j'avais donc mis de côté ; je me permets de vous le partager.

L’Observatoire du management intergénérationnel a enquêté auprès des personnes en fin de vie active ou retraitées. Résultat : seuls 17 % des 50-65 ans ont une activité régulière dans une association. Pourtant, les seniors représentent un véritable vivier pour les responsables associatifs, en manque de bénévoles.

Un Français sur trois a pensé à devenir bénévole…

Venir en aide à une association, 33 % des 50-65 ans y ont déjà pensé. 29 % d’entre eux le feraient pour étendre leurs connaissances et leur expérience, une même proportion pour mieux connaître le domaine des associations et leurs besoins. Toutefois, ils ne se décident pas pour autant. Ce qui les dissuade : principalement, la distance entre leur domicile et les locaux de l’association. « Trop souvent, les personnes ignorent qu’il existe une association à deux pas de chez elles parce que les campagnes d’information ne sont pas assez importantes », analyse Marc Raynaud, président de l’Observatoire.

… Mais la majorité ne souhaite pas s’engager

Ce qui retient l’attention dans l’enquête de l’Observatoire est toutefois qu’une majorité de personnes en fin de vie active ou à la retraite - 65 % – ne souhaitent pas s’engager dans une association. Un tiers des personnes interrogées évoque le manque de temps et la peur que cela devienne une contrainte. 18 % ne pensent pas pouvoir être utiles, 11 % disent craindre que le bénévolat entraîne des dépenses et 10 % assurent ne pas trouver d’association près de chez eux.

Extrait d'un article de :  LESLIE BOURRELIER.

J'ajouterai que ds notre époque, et ce depuis déjà plusieurs années, pas seulement pour le bénévolat mais quasiment pour tout il existe une grande peur de s'engager.

Pardon pour cette comparaison mais plusieurs fois j'ai constaté que des couples qui, pourtant semblaient bien s'entendre, au point qu'après avoir vécu parfois plusieurs années ensemble et même avoir eu un enfant, ils décidaient de se marier. Et alors, mystère .... grandes disputes, désaccords etc .... se terminant par une séparation, un divorce.

Certains d'ailleurs rejettent l'idée du mariage à cause de cette peur de l'engagement, et de sentir peser sur eux comme un poids, se trouver comme emprisonné.

Mais il n'y a pas que le mariage, c'est aussi le cas pour bien d'autres états de vie, ou même simplement dans les relations amicales, etc ... c'est un peu comme une règle générale qui s'est peu à peu étendue.

Tout le contraire de la majorité des cas vécus dans les époques précédentes.

Certes, il y a eu  peu à peu des facteurs nouveaux : on change plus souvent de travail (par goût ou par force, si l'on a la chance d'en avoir un), de logement, voire de région et même de Pays ... d'où changement de relations, d'amitiés qd les kms séparent de trop, les communications sont plus faciles, plus étendues, etc etc etc ......

Et avec tout ça (entendu l'autre jour aux infos), en gde ville 25% de seniors vivent en solitude sociétale !