Dans le cadre de cette grande campagne anti-solitude patronnée par plusieurs associations caritatives, je vous propose ce texte que  j'avais écrit il y a qq années et que je viens de retrouver. Justement Samedi et Dimanche à la paroisse nous "fêtions" Saint Vincent de Paul, dont s'est inspiré Frédéric OZANAM, fondateur des Equipes et Sociétés Saint Vincent.

" Entendant UNE PHRASE CHOC De l'EVANGILE, QUE JE N AVAIS ENCORE JAMAIS LUE ET ENTENDUE DE CETTE FACON, et sur UN TEMOIGNAGE (on pourrat en donner tellemen !) qu'une personne de nos jours avait donné lors d'un entretien.

"Il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit :

'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?'

Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés !" 

Il a été ajouté à cette petite phrase encore plus fort, et le thème du regard est un thème qui revient souvent ds LA bIBLE.

"Personne ne m'a invité, personne ne m'a regardé, personne ne m'a parlé, personne ne m'a engagé"

Passer inaperçu, comme n'existant pas, même pas une ombre, n'être "vu", remarqué de personne ....



Qu'y a t il de plus cruel ? Pas un regard ? Ignoré ? Qui a accepté de porter un regard de douceur, d'accueil même tt simplement.

Vivre ignoré(e), exclu(e), pire qu'une bête en somme. Quelle souffrance ! Ils sont nombreux pourtant, surtour ds les gdes villes notamment.

Certes j'entends d'ici les réponses qui fusent de toutes parts : mieux vaut ne pas être regardé que subir des méchancetés etc .... ok... mais tout de même essayons d'imaginer un instant que cela non plus n'arrive pas qu'aux autres et si cela ns arrivait à nous, comment le vivrions nous ?

 Une porte fermée, ou entrebaillée, mais oseront ils frapper, ou bien est ce à nous d'ouvrir et changer notre regard.

Il y a d'ailleurs sans doute un long travail d'apprivoisement de part et d'autre à effectuer, car peut être se cache-t-il derrière tout cela bcp de souffrances, de blessures,

L'autre, notre frère en humanité existe aussi ! Et s'il ns arrivait d'être cet autre là ?

D'autres phrases concernant le regard me viennent : "Il m'a regardé"

et ces paroles extraites d'un chant liturgique déjà ancien :

"Ses yeux en disaient long' ... "Il m'a regardé j'ai vu qu'il pleurait" .... "Il m'a regardé et j'ai vu qu'Il m'aimait".  

 Pour moi la solitude (je sais je me répète, mais sans doute pas assez apparemment, et ce n'est pas réservé aux personnes âgées même si elles sont plus sensibles ... et "plus encombrantes" que d'autres) :

 Oui pour moi "LA SOLITUDE C'EST NE MANQUER A PERSONNE ... personne qui nous regrettera!"

 Et surtout ne disons pas : elle ou il est seul(e) c'est parce qu'il ou elle l'a bien voulu ou recherché, ou encore, il ou elle a un tel caractère ....

 Et si cet état s'était installé chez ces personnes seules à force déceptions, de blessures, ou encore si elles s'étaient forgé un mur pour se protéger espérant moins souffrir ,

  PS. Il est une chanson plus dure (que j'ai osé mettre ici, mais si vous voulez l'écouter ... elle est très belle) interprée par la grande chanteuse BARBARA, qui a elle-même si ne me trompe, souffert, comme bcp d'artistes (curieux apparemment ???) de la solitude.

 Hommage aussi aux pompiers et tous secours venus sur les lieux, et dont bcp ont également

laissé leur vie.

Compassion avec toutes ces familles qui ont perdu un fils, un mari, un frère, une soeur, une épouse .....

et souvenir ému pour ces 3000 victimes, dont certains jeunes, l'un d'eux allait être Papa.

PRIÈRE D'UNE SECRÉTAIRE

Mon Dieu : Donnez-moi la sagesse d'un juge, la patience de Job et  le "cuir" d'un éléphant.   

Dotez mes doigts d'une agilité telle qu'ils puissent taper avant ce soir le courrier qu'on aurait dû me remettre dès hier. 

Donnez-moi une ouïe tellement sensible que je perçoive la dictée qu'il marmonne, face à la fenêtre,en faisant sonner la monnaie dans ses poches.

Donnez-moi, je vous prie, cette agilité de l'esprit qui me permettra de lui rappeler les rendez-vous  dont il  ne m'a jamais parlé, et octroyez-moi la diplomatie d'un ambassadeur pour obtenir les sièges de train, d'avion ou de théatre dont il m'a chargée hier,assure-t-il.

Aidez-moi à comprendre qu'après m'avoir dicté une pile de lettres, toutes urgentes, il est trop fatigué pour répondre après le dîner aux gens qui le demandent au téléphone, et que je dois intercaler ces appels entre mes autres occupations et sourire encore.

Offrez-moi, je vous en supplie, une boîte magique d'où je puisse instantanément extraire enveloppes, plumes, crayons, lettres, dossiers, pierres à briquet, billets bizarres et boutons qu'il a perdus. 

Aidez-moi à corriger son orthographe atroce et son style barbare, afin qu'en se relisant, il se félicite dela pureté de sa langue... et épargnez-moi les serrements de coeur s'il griffonne à l'encre des corrections que ma machine eut proprement exécutées.

Prenez soin de me  rappeler, s'il sort de ses gonds, grogne, se fait hargneux ou sarcastique, que je dois sourire avec grâce et gentillesse, que je me porte bien ou mal.

Ne permettez pas que j'oublie que le téléphone de mon foyer est d'autorité à sa disposition à toute heure incongrue du jour et de la nuit, et qu'il s'attend à une voix enjouée, même si, ruisselante de l'eau du bain, je frissonne à demi-vêtue.

Enfin, d'une mystérieuse perspicacité et d'une mémoire encyclopédique des invitations et anniversaires qu'il a omis d'enregistrer.

Mettez le comble à vos faveurs et donnez-moi cette ultime illumination qui me permettra de remplir mes devoirs de : secrétaire, femme de journée, hôtesse, diplomate, comptable, téléphoniste, commis aux dossiers et aux registres, dame de vestiaire, etc...

Si vous m'exaucez, je vous serai éternellement reconnaissante.

 (Auteur inconnu)